Supercarburant pour fusées ?

1935, Eugène Wigner découvre avec des collègues un modèle mathématique expliquant l’hydrogène métallique. (Ils se basent sur l’équation de Schrodinger)

A quoi cette bestiole peut servir?

Peuchère, en théorie, cet aspect métallique de l’hydrogène permettrait de faire un bond de 10x.

A développer donc, tant du point de vue théorique que pratique…

Par contre, il faudra attendre la fin des années 1960 pour que le célèbre physicien du solide, le britannique Neil William Ashcroft, arrive à la conclusion que non seulement l’hydrogène métallique était peut-être un supraconducteur mais qu’il pouvait le rester dans des conditions de températures et de pressions ambiantes car étant métastable. Rappelons que le diamant est un exemple bien connu du phénomène de métastabilité car il s’obtient à partir du graphite porté initialement à de hautes pressions et des températures élevées, telles que celles régnant à plus de 150 kilomètres à l’intérieur de la Terre. Il reste cependant à l’état de diamant à la surface de la Terre même des milliards d’années après sa formation, à moins d’être à nouveau chauffé à hautes températures.

Ref: Article de Mme Theunis dans le Vif.be
* https://www.pourlascience.fr/sd/physique/lhydrogene-metallique-4085.php
* https://lejournal.cnrs.fr/videos/le-carburant-du-futur-sera-t-il-une-poudre-metallique