Multivers (ou mal de crâne)

En lisant cet article : https://www.pourlascience.fr/sd/cosmologie/le-multivers-quantique-9811.php   on comprendra l’utilité de l’aspirine, ou du moins, la probabilité que l’aspirine soit utile.

Cet article écrit dans « Pour la Science » par le directeur de Physique théorique de Berkeley nous montre le conflit entre l’interprétation de Copenhage et la vision d‘Everett

Je vais essayer de résumer ce modèle par un extrait issu de l’article :

« Cette représentation unifierait le multivers issu de l’inflation éternelle de la cosmologie et les mondes multiples d’Everett. L’histoire cosmique se déroule alors comme suit : le multivers démarre d’un certain état initial et évolue en une superposition de nombreux univers-bulles. À mesure que le temps passe, les états représentant chacune de ces bulles se ramifient en un nombre croissant de superpositions d’états représentant les divers résultats possibles d’observations effectuées au sein de ces univers. Finalement, l’état représentant le multivers entier comportera donc un nombre énorme de branches, correspondant chacune à un monde possible pouvant découler de l’état initial. Les probabilités quantiques déterminent donc des résultats en cosmologie aussi bien que dans les processus microscopiques. Le multivers et les mondes multiples quantiques sont en réalité une seule et même chose ; ils correspondent simplement au même phénomène (la superposition d’états) qui se produit à des échelles complètement différentes. »

Ouf !

Mais comment essayer d’étayer cette théorie ? Par la mesure de la courbure de notre univers observable.
Si positif alors, ça tombe à l’eau…
Si négatif (selle de cheval) alors, on serait en bonne voie…

PS: Le mensuel Pour la science est une revue de vulgarisation scientifique française fondée en 1977. Elle est la version française du mensuel Scientific American

Voyons comment Aurélien Barrau présente cela :